C’est exactement pour cette raison que uptosign est né ! Je ne fais que donner des exemples concrets qui m’arrivent pour illustrer l’absurdité du système et la difficulté de « remettre les choses en ordre » ou « rattraper les usages non conformes ».
Dans le cas précis de mon mandat de prélèvement, imaginons un monde sans électronique, j’envoie le mandat par la poste il revient par la poste, aucune idée de savoir si le gribouillis est bien celui de la personne qui a le droit de signer, pour résumer c’est potentiellement « un faux ». Combien avons-nous de « potentiels faux » dans nos GED respectives pour des « petits devis », des « petits avenants » des « bricoles » diverses (mandats, bons de livraison, bon de réception, conventions, fiches de présences) ? et pourtant le business avance …
Version numérique maintenant il est demandé au tiers de confiance de mettre en place des dispositifs permettant de garantir de l’identité du signataire … c’est un frein au business et ce qui freine les affaires est souvent mis au placard ou adopté très lentement le temps que les usages évoluent.
Je vois même des réponses à appels d’offres signés avec des certificats qualifiés sur clés usb physiques (donc le plus haut niveau de signature électronique possible) qui sont réalisés sur l’ordinateur d’une personne qui n’est pas le signataire … et qui n’a qu’un pouvoir délégataire qu’assez flou. Dans le meilleur des cas c’est pour une raison technique (votre bidule usb ça ne marche pas sur mon iPad, ou « je suis dans une zone blanche ») ou de génération (moi l’informatique c’est pas mon truc) ou d’organisation (le signataire officiel n’est pas la, sur un chantier, une urgence ou je ne sais quoi et il faut remettre le document avant midi).
Pour beaucoup de structures Il est « beaucoup plus facile » (pour des raisons humaines, d’organisation, d’habitudes etc.) de gérer le parapheur papier que son équivalent électronique : le parapheur est sur le bureau, le patron passe, signe tout d’un coup et passe à autre chose, il a confiance en la personne qui lui a mis les documents dans le parapheur. Éventuellement il regarde les documents avant de signer. J’en connais qui font ça en voiture dans les embouteillages.
Pour conclure cette réponse:
Car ça me conforte dans l’idée qu’il faut creuser encore et encore cet aspect pour offrir à Dolibarr des outils dans ce domaine ! Simple, efficaces, pas chers, fiables, conformes … belle aventure non ?
Nous sommes dans un métier ultra privilégié (informatique, entreprises « de la tech » ou du service) mais l’objet de ce projet est de permettre à des menuisiers, des plombiers, des installateurs de panneaux solaires, des vendeurs de cycles, des formateurs, des restaurateurs, des commerçants, des gens du BTP etc. de basculer d’une zone d’absence de validité des signatures qu’ils utilisent actuellement (email, scan, etc.) à une réelle solution de signature électronique…