Module Comptabilité en Partie Double - Compte comptable de transfert transitoire bancaire - Suisse

Bonjour à tous,

j’ai un problème avec la configuration du module « Comptabilité en Partie Double » de Dolibarr 14.0.5 que je n’arrive pas à résoudre.

En Suisse, un transfert de la Caisse vers la Banque se fait simplement en une étape en mettant la somme au crédit de la Caisse et au débit de la Banque (d’après mes connaissances rudimentaires).

En France, d’après ce que j’ai compris, il semble que ce soit différent. Il existe un compte fictif intermédiaire appelé « virements internes » (580). Le transfert se fait en deux étapes: il part de la Caisse vers le compte « virements internes » (580) puis repart de ce compte fictif vers la Banque.

Dans Dolibarr, il semble que la configuration de ce compte fictif se fasse sous Comptabilité → Configuration → Comptes par défaut → Compte comptable de transfert transitoire bancaire.

Si on ne définit pas ce compte fictif, Dolibarr retourne une erreur « Compte de tiers inconnu. Erreur bloquante. » sur les opérations comptables qui proviennent ou vont vers ce compte fictif dans le journal Cash (Cash journal) et dans le journal Banque (Bank journal). Il semble donc que Dolibarr soit bloqué sur la méthode française en deux étapes pour le transfert de la Caisse vers la Banque.

Pourriez-vous m’aider à configurer Dolibarr afin qu’il permette que le transfert de la Caisse vers la Banque se fasse simplement en une étape (c’est-à-dire directement, sans être obligé de passer par un compte fictif intermédiaire) ?

Un grand merci d’avance

Avec mes meilleures salutations

DGNCH

Bonjour @DGNCH ,
j’ai jeté un œil et je ne vois pas comment il est possible de contourner cela en standard.
(le compte n’a rien de « fictif » : c’est un compte d’attente certainement implémenté dans le cas où la comptabilité veux réellement faire le virement en deux temps; quand les dates de valeurs diffèrent beaucoup à cause d’une durée de traitement de la part de la banque)

Ce qui m’étonne c’est qu’il y a d’autres utilisateurs suisses qui fréquentent le forum et qu’aucun n’a soulevé cette problématique. Es tu certains que cette écriture en deux temps est vraiment bloquante ?

Bonjour @Arre ,

Selon les sites de comptabilité de France que j’ai consulté (et d’après ce que j’ai compris), le compte intermédiaire 580 est une redondance supplémentaire pour éviter l’erreur humaine: il permet

  • de vérifier que l’écriture a bien été enregistrée dans les deux journaux concernés
  • d’éviter d’enregistrer deux fois une même opération

Mais au final, peu importe à quoi sert le compte 580 en France. C’est un sujet de pure comptabilité qui ne concerne pas vraiment Dolibarr.

Le fait est que selon les normes et usages, ce compte intermédiaire existe en France et n’existe pas en Suisse (d’après mes connaissances rudimentaires).

Je ne sais pas ce que tu entends par « bloquante ». Mais en tout cas, cela m’empêche de faire la comptabilité correctement, d’obtenir les bons chiffres et de respecter les normes et usages comptables suisses.

Or, s’il y a bien une seule chose dont je suis absolument certain en comptabilité (que tout ceux qui en font que j’ai rencontré m’ont répété), c’est qu’il faut absolument faire attention de suivre dès le début chaque étape en respectant les normes et usages comptables, encore plus si on est pas un professionnel. Sinon il y a un grand risque de surcoût (si on remet les données finales à une fiduciaire qui, dans le pire des cas, doit tout reprendre depuis le début), d’ennuis de comptabilité voire avec la loi et l’administration.

Donc, s’il-vous-plaît, est-ce que quelqu’un a une solution pour configurer Dolibarr afin qu’il permette que le transfert de la Caisse vers la Banque se fasse simplement en une étape (c’est-à-dire directement, sans être obligé de passer par un compte fictif intermédiaire) ?

Un très très grand (même énorme) merci d’avance

Avec mes meilleures salutations

DGNCH

Salut @DGNCH ,

j’entend bien,
j’avais transmis ton message au développeur qui a tout particulièrement suivi le développement de la comptabilité : @aspangaro-Easya

Pour remonter ton problème à l’ensemble des développeurs, poste une « issue » sur le github dolibarr (en anglais stp)

Si c’est urgent, fais appel à un développeur pour qu’il adapte le code à ta situation ou qu’il fasse un module pour implémenter ce choix (de passer ou pas par un compte intermédiaire)

Bonjour @Arre ,

J’ai publié une « issue » sur GitHub. Mais es-tu sûr que c’est un problème de programmation et qu’il n’y a pas de paramètre réglable qui permette de choisir ?

Est-ce que quelqu’un d’autre connaît le paramètre éventuel à régler (s’il existe) ?

Merci d’avance à tous

Avec mes meilleures salutations

DGNCH

Bonjour,

Je vais aller fermer l’issue car elle ne servira à rien.

Nous sommes sur une comptabilité latine et même si les plans comptables ne sont pas les mêmes, le fonctionnement est identique. Nous sommes de plus sur un ERP, pas sur un logiciel de comptabilité.

Il est bien sûr possible de mettre directement le compte que vous souhaitez via notamment les paiement divers (c’est de la comptabilité de trésorerie) sauf que vous n’aurez pas de contrepartie sur le compte correspondant. Si vous ne le suivez pas, aucun problème mais si la réponse est oui, je veux les suivre tous les deux sur un ERP, ce n’est pas possible, c’est le principe de contrepartie et même si le compte de virement interne n’est pas le même en Suisse, cela doit tout de même exister…

Bonne journée

Bonjour @aspangaro-Easya ,

Même si mes connaissances sont rudimentaires je comprends que le fonctionnement général de la comptabilité en partie double est la même en France et en Suisse, à part quelques détails ou mises en application, comme les plans comptables.

Je suis au courant que Dolibarr est un ERP et pas un logiciel de comptabilité. Je ne demandais qu’à utiliser son module « Comptabilité en Double Partie » pour ensuite exporter les données dans un logiciel de comptabilité. Je souhaitais simplement que ces données soient correctes et conformes aux normes et usages comptables suisses. Je pense qu’il est raisonnable d’attendre cela d’un ERP doté d’un module spécialisé à cette fin.

Au vu de votre réponse catégorique, j’ai refait des recherches et aussi posé la question à une professeure d’économie suisse. Elle me confirme que, en Suisse, il n’y a pas de compte fictif intermédiaire équivalent au compte français « virements internes » (580) qui s’intercale entre la Caisse et la Banque.

Je suis conscient que Dolibarr est un projet open-source, qui n’a pu voir le jour que grâce au travail de bénévoles généreux, d’entreprises qui y participent et de membres du forum, eux aussi bénévoles.

Cependant, lorsqu’un problème ou une interrogation survient et qu’un utilisateur le fait remonter en ayant au préalable cherché la réponse lui-même et vérifié ses informations, il est dommage qu’il reçoive une réponse sèche, péremptoire avec un ton de haut comme la vôtre. Le forum sert aussi à débusquer des bugs, améliorer le logiciel et informer d’autres utilisateurs qui rencontreraient des problèmes similaires.

Il me semble que le but d’un logiciel, même open-source, est de remplir ses fonctions.

Je suis venu poser ma question dans mon intérêt mais aussi dans un esprit collaboratif, que je croyais être l’ingrédient essentiel d’un projet open-souce. Peut-être me suis-je trompé.

En tout cas, cet échange m’a fort attristé.

Bonne journée

Au revoir

DGNCH

Bonjour,

Desolé d’être si catégorique mais dans ce cas présentez nous un schéma des opérations comptables avec les numéros de comptes Suisses caisse vers banque ou inversement avec la vision de la banque et de la caisse.

Et je vous ai tout de même donné une solution qui consiste à faire un paiement divers depuis un compte mais ma grande interrogation, c’est que va t’il se passer sur l’autre compte vu qu’on aura rien…

Excellente journée tout de même

Bonjour,

Comme expliqué dans mon post initial, en Suisse, un transfert de la Caisse vers la Banque se déroule tout simplement en une étape en mettant la somme au crédit de la Caisse et au débit de la Banque. C’est un simple transfert entre deux actifs.

Je ne vois pas trop ce que cela ajoute, mais voici, comme demandé, un exemple concret, chiffré et avec les numéros de compte selon le plan comptable suisse.

Pour CHF 500.- en liquide dans la Caisse que l’on dépose à la Banque, les deux écritures comptables sont:

CHF 500.- au crédit du compte Caisse (1000)
CHF 500.- au débit du compte Banque (1020)

Le principe de la contrepartie est respecté.

Bonne soirée

DGNCH

Bonjour,

Oui pas de problème, on peut faire la même chose en France entre le 531000 (caisse) et le 512000 (banque) mais dans un logiciel comment cela se passe ? Vous avez deux comptes bancaires séparés où la contrepartie directe n’ira pas écrire dans le compte d’à côté ? Il faut donc une écriture intermédiaire… C’est là qu’intervient le 58 pour nous en France. Au pire, si vous pouvez créer des comptes, utilisez le 1080 si on suit la logique mais là désolé, je ne pourrais pas vous aider…

Question subsidiaire: comment font les logiciels de suivi bancaire / caisse en Suisse ?

Bonne journée

Bonjour,

Je ne sais pas, je ne suis pas un spécialiste ou un programmeur de logiciels de suivi bancaire / caisse, ERP ou comptables.

Il ne semble pas y avoir de solution, donc je ferme le sujet.

Merci à tous pour votre aide

Bonne soirée

DGNCH

Bonjour DGNCH,

j’ai utilisé dans le passé le module « Comptabilité en Partie Double » pour la suisse.
Je peux t’aider si tu souhaites à trouver une solution.

Meilleures salutations

Yves

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Bonjour ygspace,

Merci beaucoup pour ta proposition ! Pour le moment je me débrouille tant bien que mal.

Je te souhaite une bonne soirée

Meilleures salutations

DGNCH

Cher @aspangaro-Easya,

Il se trouve que je suis comptable et informaticien en suisse. J’ai rencontré le même problème. Je pense que le problème est lié à l’utilisation de plusieurs journaux. En suisse, il n’y a qu’un seul journal global qui liste les opérations par ordre chronologique.

Je rejoint donc @DGNCH: La manière de comptabilisé à travers une écriture dite « d’attente » (comme dans le 471 ou le 580 du plan comptable français) est contraire aux principes comptables suisses.

Normalement, En suisse, une écriture de transfert entre deux comptes s’écrit simplement

Debit. Crédit. Libellé. Débit. Crédit
1021 Banque1 1022 Banque2 n/virement 500.00 500.00

Dans un logiciel comptable aussi, puisque l’argent est tjs à quelques part. Si on veut afficher ce que vous appeler le « journal de caisse », on affiche toutes les transactions qui touchent le compte caisse. Pareil pour n’importe quel autre compte. Pour nous, les journaux " a-nouveaux", « Ventes », « Achats », etc. ne sont que des extraits d’un seul journal.

J’avoue que je ne comprends pas le besoin d’enregistrer les opérations dans des journaux séparé ni le principe de l’écriture d’attente (on ne sait pas où est parti l’argent au moment où on enregistre le virement ?), mais puisque ça ne change rien au final (les comptes d’attentes doivent obligatoirement être soldé en fin d’année en France et donc dans dolibarr), j’ai rajouté des comptes factices « 9998 » et « 9999 » pour faire plaisir au logiciel. Attention toutefois, cette gestion ferait tiquer un contrôleur fiscal si vous aviez l’obligation de tenir une comptabilité, mais en dessous, la gestion comptable est assez libre.

En effet, et c’est une réponse au questionnement d’Arre , en Suisse aucune entreprise n’est tenu de remplir une comptabilité jusqu’à 500’000 frs (-500’000 euros) de chiffres d’affaire (cf. www dot kmu dot admin dot ch/kmu/fr/home/savoir-pratique/finances/comptabilite-et-revision/comptabilite-obligatoire.html ). Un simple livre de caisse (entrée sortie) suffit (la fonction export de dolibarr et un tableur seront vos alliés).

L’utilisation du module de comptabilité de dolibarr s’agit donc surtout d’un outil de gestion interne voir d’aide à la décision pour une petite PME.

Bonne soirée

Bonjour @Amael,

J’ai vu que vous aviez passer un peu de temps sur le plan comptable Suisse (Mise à jour du plan comptable suisse) et sa gestion dans Dolibarr.

Auriez-vous un éclairage à nous apporter sur la gestion des comptes d’attente ?
Comment avez-vous traduits ceux-ci dans votre nouveau plan comptable les comptes d’attente 471 et 580 du PCG français ?

De mon côté, je dois avouer que je reste insatisfait par ma solution qui oblige à inscrire une opération fausse deux fois pour chaque virement de compte bancaire à compte bancaire (une fois dans le compte banque1 avec banque1 à vir.fictif et une fois dans banque2 avec vir.fictif à banque2).

Merci d’avance de votre éclairage.

Le lien de référence sur les obligations comptables des entreprises suisses: https://www.kmu.admin.ch/kmu/fr/home/savoir-pratique/finances/comptabilite-et-revision/comptabilite-obligatoire.html

Bonjour @daraelmin ,
J’ai créé deux équivalents, en 109(sur mon plan perso), pour y faire passer les écritures d’attente.
Dans la mesure ou le solde est nécessairement de 0 à la fin de l’année (ou quasi nécessairement), et qu’il s’agit de toutes façon d’une ressource due par la banque, donc d’un actif, je trouve ça assez simple. J’ai du coup simplement renseigné ces informations dans la configuration des comptes dans dolibarr.

Bonjour,

Parfait, vous allez pouvoir m’aiguiller.

Dolibarr est un logiciel qui travail avec de la comptabilité d’engagement et d’un point de vue technique, nous avons une séparation dans la table llx_bank_account et llx_bank des opérations bancaires par compte bancaire.

Ainsi, la fonction virement interne consiste à inscrire dans un compte une sortie et une entrée dans le compte d’à côté mais nous avons deux opérations, pas une seule… car 2 comptes bancaires. Donc ma question, c’est comment font les autres logiciels utilisé en Suisse. Je suis juste curieux de savoir pour essayer d’aider…

Le module qui génère de la comptabilité de trésorerie se rapprochera de votre besoin sans pour autant résoudre le problème car il fera la même choses, 1 opération sur chaque banque…

Merci par avance de votre retour,
Excellente journée :wave:

Hello,

Dans les logiciels que je connais la logique est inverse. Une opération inscrite au journal est répercutée sur les comptes comptables (qui sont les mêmes que ceux de suivi bancaire). Un mouvement enregistré depuis un compte (bancaire ou non) doit avoir un pendant (un autre compte).

De plus, il y a peu d’automatisation des processus d’enregistrement et quand il y en a, il y a toujours, à ma connaissance, un processus de vérification-confirmation manuel qui engage la responsabilité d’une personne physique. En effet, il y a une responsabilité juridique importante liée à l’inscription en comptabilité.

Un utilisateur qui n’aurait accès qu’à certains compte à donc toujours la possibilité, via les comptes auxquels il accède, d’inscrire une opération sur un compte pour lequel il n’a pas les droits.

Les seules mouvements en deux étapes sont liés au délai de paiement. Lorsqu’une facture est émise on l’enregistre de Créances clients à Ventes marchandises et lorsqu’elle est réglée on dissous la créance en passant Banque à Créances clients (si elle ne l’est pas on passe Pertes sur créances à Créances clients).

En gros, l’enregistrement se fait en une ligne, directement (No d’opération/pièces, date, compte à débiter, compte à créditer, libellé, somme à débiter, somme à créditer). Les opérations ventilées sur plus de deux comptes sont possibles avec une écritures « en escalier ».

La suite est simple. L’opération est généralement enregistrée au journal (liste chronologique des opérations), puis répercutée sur les comptes du grand livre (ensemble de tous les comptes individuels). La pièce comptable justifiant la transaction étant la même pour tous les mouvements de compte lié à l’opération, on y a accès depuis chacun des comptes. Le no de transaction, parfois le code de pièce, permet de relier toutes les transactions.

Le rapprochement se fait soit au niveau du compte, soit au niveau du journal. Les écritures non rapprochées sont généralement prise en compte tant qu’elles ne sont pas supprimées (cela permet de conserver un suivi quotidien, plutôt que d’avoir une vision tardive, une fois par mois).

Comme il ne doit, et ne peut, pas y avoir de différences entre les mouvements du compte comptables et du comptes bancaire, il n’y a pas de distinction.

J’espère avoir répondu à la question.

Bonne soirée

Bonjour @daraelmin ,

Ne pas confondre « en deux étapes » et « en partie double », ça n’a rien à voir.

C’est l’étape d’intégration des journaux dans le grand livre, non ?

Peux tu citer ces logiciels stp ? (pour comprendre, car j’ai l’impression que tu parles de livres de recette-dépenses un peu améliorés, un peu à la manière des micro-entreprise)

Peux tu également donner un exemple chiffré, tel qu’il apparaitrait sans ton logiciel stp ? (sans explication, juste les écritures)
une facture client avec TVA
son règlement par le client par virement
le règlement de la TVA