Par le biais du module adhérents, l’enregistrement d’adhésions payées par chèque génère des chèques à déposer. Lors de l’enregistrement du bordereau de remise de chèques, une écriture est générée sur le compte banque au crédit. Hors le compte banque étant un compte de l’actif du bilan, les écritures enregistrant une augmentation de valeur devraient être au débit.
Le même principe de comptabilisation s’applique lors de l’enregistrement d’un règlement en espèces, les écritures apparaissent sur le compte caisse au crédit.
S’agit-il d’une option prise volontairement (contraire aux règles comptables) ou d’une erreur ?
Suis-je le seul à être traumatisé par le non-respect des règles comptables ? 
Si j’ai bien compris ton post, cela me parait normal. Quand tu encaisses une facture c’est au crédit de ton compte non ? Le débit se fait sur le compte client.
J’ai pas tout compris ?
oui je dois dire que je n’ai pas trop compris non plus, lorsque tu encaisses un chèque il apparait bien dans la colonne crédit de ton relevé de compte.
Je me doutais que c’était effectivement le raisonnement qui avait été tenu.
Alors un petit cours de comptabilité s’impose.
1° Le relevé de compte reçu de la banque:
Comme son nom l’indique, il s’agit du relevé de ta situation dans la comptabilité de la banque (quand la banque te dois de l’argent, c’est celui que tu as déposé, ton compte es t créditeur) et vice-versa quand tu dois de l’argent à la banque (quand tes retraits ou dépenses dépassent le montant déposé).
2° Ta comptabilité
Dans tes comptes, le solde du compte banque doit représenter la situation de la banque vue de ton point de vue donc la position doit être l’inverse de celle de ton compte dans la comptabilité de la banque.
3° Débit ou crédit ?
Le sens des écritures est dicté par la théorie du bilan qui dit que tout ce que posséde l’entreprise apparait à l’actif du bilan (Immobilisations, stocks, clients et trésorerie)
Hors l’actif du bilan est à gauche de la présentation du bilan et tous les mouvements qui tendent à augmenter l’actif de l’entreprise (ou sa valeur) sont des mouvements à porter au débit des comptes.
Voilà il s’agit d’un survol très condensé des règles comptables que je pourrais développer à la demande.
Donc si vous n’êtes pas convaincus, n’hésitez pas à poser des questions.
je ne suis pas convaincu, le relevé de banque ne montre pas la situation de la banque mais la tienne, tu poses un chèque il apparait en crédit, la compta de la banque je m’en fout un peu à vrai dire 
regis écrit:
C’est tout à fait ce que je dis c’est bien ta situation mais dans la comptabilité de la banque et en vertu du principe de réciprocité la situation de la banque dans ta comptabilité doit être l’inverse.
On ne peut pas ignorer la comptabilité des tiers qui figurent dans sa propre comptabilité, c’est un des critères de vérification opérées par les commissaires aux comptes et le fisc.
Je vais essayer d’expliquer un peu plus.
Dans la comptabilité d’une entreprise on enregistre les mouvements de valeurs qui font varier la valeur de l’entreprise.
La convention universellement admise dit que les mouvements qui augmentent la valeur doivent apparaître à l’actif du bilan et que ceux qui diminuent la valeur doivent être au passif.
Dans la mécanique comptable, les soldes débiteurs des comptes sont portés à l’actif du bilan et les soldes créditeurs au passif.
Est-que tu es d’accord avec ça ?
En complément et pour m’éviter de réécrire ce que d’autres ont déjà fait, tu peux consulter ce site (c’est le premier que j’ai trouvé, je ne m’engage en rien sur sa qualité ).
http://www.aidecomptabilite.com/
Attention, il ne faut pas confondre comptabilité et trésorerie.
La vue du compte bancaire n’est absolument pas une vue de compte comptable mais une vue de trésorerie permettant les rapprochements bancaires. Hors le role du rapprochement et de flaguer des écritures par comparaison aux relevés bancaires reçus de sa banque. Dolibarr offre donc une vue et des libellés debit/credit à l’image des relevés reçus, fonction qui est bien ce que l’on attend d’une fonction de rapprochement bancaire et suivi de trésorerie.
Pour ce qui est de la compatibilité double partie, elle n’est actuellement pas gérée dans dolibarr et sera supportée dans des futures versions et offrira des reporting dédiée.
Merci pour cette explication qui justifie l’option que vous avez prise.
Toutefois, cette option entraîne le même traitement pour les écritures de caisse et là j’ai un peu de mal à concevoir le concept 
bien que je comprenne la cohérence du traitement.
Quoiqu’il en soit, maintenant que je sais qu’il s’agit d’un choix volontaire, je n’ai plus qu’a m’en accommoder en adoptant votre point de vue.
Encore merci pour votre implication.
